Publié : 21 octobre 2025 à 10h03 par Joëlle Mège avec FP

On prépare la neige pour la nouvelle saison au Sancy

La neige naturelle n'est pas encore arrivée, mais la neige artificielle se prépare avant la saison hivernale 2025 / 2026.

Canon à neige
Canon à neige
Crédit : Pexels.com

Les stations de ski se préparent à la nouvelle saison. Outre les traditionnels travaux sur les remontées et les pistes, l’heure est à la fabrication de la neige de culture sur le versant Sud du Sancy. Certains enneigeurs se préparent pour le 20 novembre. D’autres sont d’ores et déjà en fonctionnement, comme l’indique le directeur de la station de Super Besse, Guy Gatignol " On a 2 modes de production, le mode classique avec des enneigeurs, on puisse l'eau dans le lac et puis on la projette sur les pistes. Et ça pour que ça marche, il faut qu'on ait au moins -3°. Donc ça, c'est en phase terminale de préparation, c'est au premier coup de froid à partir du 20 novembre, on mettra en route l'installation. Mais aujourd'hui et comme tous les ans depuis 5 ans, on a nos unités de production de neige toute température, dite neige à paillettes qui sont entrés en fonctionnement. Ils font entre 2 et 3 mètres de haut à peu près et on va produire comme ça jour et nuit jusqu'au jusqu'aux vacances de Noël." Avec de la neige naturelle espérée, il y aurait de quoi assurer de la glisse dès le 19 décembre, date de l’ouverture de la station. L’activité hivernale à la station de ski de Super Besse reste l’activité essentielle des 4 saisons, avec 10 millions d’euros l’année dernière.  C’est pourquoi la neige est primordiale.

Et la question de l'eau ?

Mais pour fabriquer de la neige, il faut aussi de l’eau. Alors que souvent des associations tirent la sonnette d’alarme sur l’aberration écologique, le directeur de la station de Super Besse Guy Gatignol répond. " Certes, on consomme de l'énergie, puisqu'il y a des pompes à eau, il y a des compresseurs d'air. Mais par contre, il n'y a pas de consommation d'eau. C'est un vrai faux problème parce qu'en fait, on a un lac en bas de la station, on a des pompes qui nous monte l'eau dans la montagne et quand la neige elle fond, elle redescend dans le lac. Donc à part, l'évaporation qui est estimée entre 3 et 5%, on ne consomme pas d'eau, on la déplace, on retarde même sa descente dans les petites rivières, les grandes rivières, les fleuves et l'océan. Ce qui est pas plus mal au printemps. Et en plus, on l'utilise cette eau en plein hiver quand il y a pas de manque nulle part sur le territoire français. Alors oui, il y a un réchauffement global, mais il y a toujours des périodes où les conditions sont bonnes et à nous de pas les rater et de faire le maximum."