Montauban : les sapeurs du 17e RGP sur tous les fronts

Ce jeudi, le colonel Jean-Marie Le Vey a officiellement passé la main au sein de son régiment. Lors d'une cérémonie de passation de commandement, c'est le colonel Zéni qui lui a succédé au terme de deux années passées à diriger les 1000 militaires du "17" :

"Nous avons prouvé notre capacité opérationnelle avec la projection de 700 paras sur deux ans que ce soit au Sahel dans le cadre de l'opération Barkhane mais aussi en Guyane, en Côte-d'Ivoire, au Liban ou en Martinique. Ces deux années ont aussi été marquées par des exercices d'ampleur comme Orion ou Manticore".

Sur le plan des chantiers, le 17e Régiment de Génie Parachutiste a vu les hébergements des quatre compagnies refaits à neuf. Les travaux actuellement en cours sur l'ancienne Seita vont aboutir d'ici fin 2023 à l'ouverture d'un premier bâtiment. Cette zone technique sera dédiée au stationnement de véhicules comme le Serval mais aussi à l’entretien et à la réparation du matériel.

Le combat de haute intensité toujours en ligne de mire

L’expression est récemment apparue dans l’actualité, surtout après le déclenchement de la Guerre en Ukraine : la « Haute Intensité » est en train de devenir la nouvelle doctrine de l’Armée française. Derrière ce terme se cache une nouvelle manière de combattre avec la possibilité de déployer de nombreux moyens humains et matériels sur des terrains semblables à ceux de la France. Cette nouvelle approche, les régiments de nos régions l’ont adopté. Et ça passe aussi par l’acquisition de nouveaux appareils, explique le colonel Jean-Marie Le Vey :

"Le régiment a récemment reçu des Fardiers. Ce sont des sortes de gros buggy qui permettent après largage d'être beaucoup plus mobiles. Bientôt nous allons voir arriver des véhicules blindés Serval mais aussi des capacités de franchissement pour passer des fleuves et des rivières."

Tout cela n'empêchera pas le "17e" de célébrer en 2024 les 50 ans du régiment de Génie Parachutiste à Montauban. Les festivités se dérouleront sur le cour Foucault avec des démonstrations et des animations ouvertes au public. De quoi rappeler les fameuses journées Portes Ouvertes tant regrettées par les montalbanais.