22 mai 2024 à 19h32 par Johan Gesrel

Montauban a reçu le challenge régional de para-athlétisme jeunes

Montauban accueillait ce mercredi 22 mai le challenge régional jeunes d'athlétisme handisport. Les épreuves se sont déroulées au palais des sports Jacques-Chirac.

Le jeune Thomas se prépare pour le dernier relais du challenge au stade de la Fobio de Montauban.
Le jeune Thomas se prépare pour le dernier relais du challenge au stade de la Fobio de Montauban.
Crédit : Johan GESREL

Ce mercredi 22 mai, de 9h30 à 16h30, une quinzaine de jeunes d'Occitanie âgés de 8 à 18 ans avaient rendez-vous au complexe sportif Jacques-Chirac de Montauban (Tarn-et-Garonne). Tous ont participé au challenge régional athlétisme handisport. A moins de 100 jours des jeux paralympiques de Paris 2024, ces jeunes sportifs ont pu s'affronter sur la piste de la Fobio dans des épreuves de lancers, de sauts et de courses, tous modulables pour s'adapter aux capacités de chacun. Julienne, 18 ans, vient de Montaigu dans le Gers :

 

"Je fais du handisport depuis 8 ans. Là j'ai participé aux épreuves de courses, de lancer de poids et de vortex. Le vortex c'est uen sorte de petit fusée qu'il faut lancer comme un javelot. Le handisport me fait du bien, ça m'aide à évacuer les émotions."

 

Lili, 11 ans est originaire de Lafrançaise :

"Je suis en fautueil depuis presqu'un an. Je vais bientôt rentrer au collège. Je fais du sport adapté, ça m'amuse, ça m'aide aussi à passer le temps."

 

Thomas Rossignol, bientôt 12 ans, est inscrit au collège Manuel-Azaña de Montauban :

"Ma kiné m'a proposé de faire du sport. Depuis deux ans, j'ai déjà essayé le badminton, le tennis et le tir à l'arc. Je ne sais pas encore quelle discipline choisir. Je peux pratiquer au collège mais il n'y'a pas de handisport."

"Se respecter dans son intégrité physique"

Mégane Vidal est salariée du comité handisport de Tarn-et-Garonne. Elle a organisé cette journée avec le Comité Régional Handisport Occitanie et le club de Montauban Athlétisme :

"Quand le handicap arrive soudainement, on peut avoir l'impression que notre vie quotidienne va se fermer progressivement. On n'a plus les mêmes loisirs et les accès qu'auparavant. Le sport est un vecteur de lien social et ça leur permet de s'identifier en tant que sportif  dans une discipline à part entière et surtout ça permet à chacun de se respecter dans son intégrité physique."

Récemment, le Tarn-et-Garonne a passé la barre des 100 licenciés handisport.