Le visage du futur hôpital commun du sud-Aveyron se dessine

L’hôpital commun du sud-Aveyron entrera en service en 2029. Le nouvel établissement, situé à Saint-George-de-Luzençon, prendra le relais de ceux de Millau et Saint-Affrique. Une nouvelle réunion s’est déroulée ce mercredi 12 novembre à Millau. Élus, représentants de l’État et directeur de l’Agence Régionale de Santé ont évoqué la mise en place du projet médical, mais aussi les différents espaces du futur hôpital. Présentation avec le directeur de l’ARS, Didier Jaffre.

Vous aurez en rez-de-chaussée d'un côté un grand plateau de consultation, de l'autre côté les urgences avec toute l'imagerie médicale et puis la biologie qui sera en dessous. Au R +1, vous aurez les blocs opératoires en lien direct avec les urgences du dessous, le bloc obstétrical et la maternité, la chirurgie ambulatoire de l'autre côté. Puis tous les services d'hospitalisation, de médecine et de chirurgie. En sous-sol, vous aurez tous les aspects techniques, notamment par exemple la cuisine qui va desservir non seulement l'hôpital commun, mais aussi les sites de Saint-Affrique, de Millau et puis les EHPAD.

Le permis de construire sera déposé dans quelques jours. Pour la pose de la première pierre, ce sera dans le courant de l’année prochaine. Mais pour le directeur de l'ARS, les équipes doivent déjà travailler ensemble.

L'hôpital commun dans les murs, effectivement, c'est 2029, mais en fait l'hôpital commun, ça doit être dès aujourd'hui. Donc ça veut dire que service par service, la maternité, la chirurgie, la médecine, médecins et soignants, ils doivent définir des organisations communes, des protocoles communs, des pratiques communes. Parce qu'aujourd'hui, ils sont différents et à juste titre : ils travaillent sur deux établissements différents. Ils doivent bien entendu définir des plannings en commun et surtout recruter conjointement des internes, recruter des docteurs juniors. Et puis demain, recruter des praticiens hospitaliers puisque finalement les jeunes que nous allons faire venir, ce sont les futurs docteurs de l'hôpital de Saint-Georges.