Le Lot lance une école des jeunes porte-drapeaux ce samedi

A quelques jours du 8 Mai et de ses traditionnelles cérémonies autour la fin de la 2nde Guerre mondiale, zoom sur les porte-drapeaux. Beaucoup sont en train de disparaître en raison de l’âge. D’où l’importance de trouver une nouvelle génération pour assurer cette fonction à la fois bénévole et honorifique. Dans le Lot, une école des jeunes porte-drapeaux vient d’être créée. Ce samedi, une journée de formation est ouverte aux jeunes de 12 à 20 ans à Cahors. Marc Paraire est le directeur de l’Office Nationale des Combattants et Victimes de Guerre pour le Lot :

"L'idée de créer une école de porte-drapeaux dans le Lot a pour but d'assurer cette relève et d'intégrer les jeunes dans ces cérémonies. Il s'agit aussi de mettre ces jeunes en relation avec les associations d'anciens combattants et les communes car on se rend compte qu'il n'est pas toujours facile de faire ce lien. Ces jeunes qui se manifestent sont souvent attachés à l'Histoire et à la Mémoire. On peut sans doute parler de conscience citoyenne. Il y a en tous cas une envie de servir".

Une cérémonie fictive pour apprendre à manipuler le drapeau

Lors de cette journée de formation, une vingtaine de jeunes vont suivre plusieurs modules pour découvrir la fonction de porte-drapeaux, l'histoire du drapeau tricolore, et les récents conflits contemporains. Nicolas Rose est le directeur adjoint de l'ONaCVG du Lot :

"Lors d'une matinée théorique, les jeunes volontaires vont comprendre le déroulé des céméronies puisque ce sont des moments républicains assez formels avec un protocole. Il s'agit d'appréhender ces moments de manière ludique grâce à un jeu de plateau. L'après-midi, les volontaires vont découvrir les collections du Musée de la Résistance du Lot. Ensuite nous irons devant le Monument aux Morts pour apprendre aux jeunes à manipuler le drapeau lors d'une cérémonie fictive".

"Préserver la mémoire de ceux qui se sont battus"

Parmi ces jeunes engagés, on retrouve Noélie Jouin, 16 ans, originaire de Moissac. Elle vient d’achever son Service National Universel. Pour elle, c’est une évidence de devenir porte-drapeau :

"A la base je souhaitais intégrer l'armée. Malheureusement je ne peux pas le faire pour des raisons de santé. En devenant porte-drapeaux, c'est un lien que je peux faire. Celui de préserver la mémoire de ceux qui se sont battus pour notre pays et qui vont continuer à se battre. Le drapeau tricolore, c'est la liberté, l'égalité et la fraternité. C'est un sentiment d'union et d'unité quand on se rassemble derrière ce drapeau. C'est quelque chose de fort".

📍Renseignements et inscriptions auprès de l'ONaCVG au 05.65.23.34.00 ou par mail sd46@onacvg.fr