Comment améliorer la desserte aérienne dans nos départements ?

Cette mission sénatoriale était, ce jeudi 11 juillet, à Aurillac à l'entreprise de parapluie Paganiol et se rend, ce vendredi 12 juillet, sur l'aéroport de Rodez. Elle se compose notamment de Vincent Capo-Canellas sénateur de la Seine-Saint-Denis, de Josiane Coste sénatrice du Cantal qui est aussi rapporteur, de Jean-Claude Luche sénateur de l'Aveyron et d'Eric Gold sénateur du Puy de Dôme.

La mission souhaite que les lignes d'aménagement du Territoire indispensables à l'activité économique et au désenclavement continuent d'être soutenues. Elle se félicite d'ailleurs que l'éco-taxe mise en place par le gouvernement ne s'applique pas aux lignes comme Aurillac-Paris, Rodez-Paris ou encore Brive-Paris qui sont soumises à des obligations de service public. 

L'avion est-il trop polluant ?

Vincent Capo-Canellas, président de cette mission sénatoriale

La mission a aussi auditionné la ministre des transports et le président de Hop. Des recommandations seront proposées en septembre. A l'heure où l'avion n'a pas bonne presse pour son impact carbone, des territoires n'ont pas vraiment le choix, comme le Cantal : Aurillac est à 1h 20 d'une autoroute, et il faut 7 h en train pour rejoindre Paris ! Forcement déficitaire, la ligne aérienne Aurillac-Paris, comme les autres lignes d'aménagement du territoire, a besoin de la solidarité nationale et d'être améliorée.

Vincent Capo-Canellas, président de cette mission sénatoriale

Après son travail sur le terrain, la mission fera connaître ses recommandations en septembre 2019.

Crédit Photo : Joëlle Mège - Totem