Publié : 13 août 2025 à 12h08 par Hélène Gosselin
Des fenêtres qui s'ouvrent sur le monde sous les étoiles
Le festival itinérant "Les chemins du doc" propose cinq films documentaires en plain air, dans cinq sites du parc national des Cévennes
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Cinq sites grandioses dans les Cévennes, cinq films documentaires pour parcourir le monde sous les étoiles. Si au mois de mai, le festival international du documentaire reste dans le village de Lasalle (Gard), en août il prend la route le long des sentiers de Stevenson. Pour la troisième année, l'association Champ-contrechamp doc-Cévennes organise « les chemins du doc », un festival itinérant en plein air.
Marion Blanchaud est membre de l'association,
"L'idée est aussi venue parce que nous sommes marcheurs dans cette association. Il s'agit d'un festival itinérant qui permet également aux randonneurs de rejoindre un point et un autre qui sont entourés de sentiers et de chemins de randonnée. D'ailleurs, notre festival cette année s'appelle "Par monts et par vaux". Par ailleurs, ça nous permet aussi de présenter des films qui racontent des voyages, qu'ils soient intérieurs ou extérieurs, et qui nous permettent de nous déplacer, dans nos têtes, dans nos habitudes et dans notre compréhension du monde."
Le festival propose 5 documentaires dont un 4 en avant-première, en partenariat avec Arte et le parc national des Cévennes. Toutes les séances sont en libre accès.
Le programme complet :
– Lundi 18 août : Le Pont de Montvert – Mont-Lozère (parking du camping du Gilliaou) : La Vie de Hawa (Hawa’s writing), de Najiba Noori et Nasul Noori (France, Pays-Bas, Qatar, Afghanistan / 2025 / 1h30 / Arte France, Tag Film)
Quarante ans après son mariage arrangé, Hawa commence enfin à mener une vie indépendante et à apprendre à lire et à écrire. Mais avec le retour au pouvoir des talibans, ses rêves, ainsi que ceux de sa fille et de sa petite-fille, sont mis au défi. Filmé sur une période de cinq ans, 𝐿𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝐻𝑎𝑤𝑎 raconte l’histoire de trois générations de femmes Hazara issues d’une même famille en Afghanistan.
– Mardi 19 août : Florac Trois Rivières (cour du Château) (Lozère) : Mondes sauvages - Chauves-souris,les sentinelles de la forêt, de Claire Judrin, Laurent Tillon (France / 2025 / 52min / Arte France, Galatée Films)
La collection documentaire MONDES SAUVAGES explore l’infinie diversité des manières d’être vivant pour réenchanter notre rapport au monde en incitant les chercheurs à partager leurs connaissances et leurs émotions. Inspirée de la collection de livres initiée par les éditions Actes Sud, elle met en son et en images les rencontres fertiles entre des experts et leurs sujets d’étude en espérant rendre contagieuses leur passion et leur enthousiasme. Laurent Tillon, responsable biodiversité de l’ONF étudie la faune des forêts françaises avec une prédilection toute particulière pour les chauves-souris. Une fascination précoce, née à l’adolescence. Il a une conviction : les chauves-souris qui se situent en haut de la chaîne alimentaire sont les sen
tinelles de l’état de santé des écosystèmes. Elles sont liées aux forêts à la vie à la mort. Les étudier revient donc à se pencher sur des milliers d’autres espèces.
– Mercredi 20 août : Blajoux – Sainte-Enimie. Gorges du Tarn (prairie du village vacances) (Lozère) : Les secrets des fresques d'Amazonie, Juan José Lozano (France, Colombie / 2025 / 1h27min / Arte France, Un film à la patte, RTVC ColombiaL, SEÑAL COLOMBIA)
Dans le sud-est de la Colombie, la forêt amazonienne, qui recouvre le parc national de Chiribiquete, recèle un trésor archéologique que les scientifiques commencent à peine à étudier : d’énigmatiques peintures ocre rupestres, réalisées sur les parois de plusieurs tepuys, des montagnes érodées qui se dressent au milieu de la jungle. Présentes sur des centaines de mètres carrés de roche et restées à l’abri des regards pendant des décennies, elles représentent des animaux – jaguars, tortues, singes ou poissons-chats, ainsi que des espèces aujourd’hui disparues de la forêt –, mais aussi des figures humaines, des scènes de chasse ou des symboles géométriques. Si certains sites ont été examinés dès les années 1990 par les archéologues, il en existerait des milliers d’autres sous la canopée. Qui sont les auteurs de ces œuvres mystérieuses ? À quand remontent-elles ? Pour les chercheurs colombiens, longtemps privés d’accès à la jungle à cause des guérilleros, le temps est venu de s’emparer de cette mémoire qui témoigne de l’histoire de peuples amazoniens vivant ici il y a plusieurs milliers d’années, et de briser les stéréotypes d’une forêt vierge sans culture ni civilisation.
– Jeudi 21 août : Lac de Camprieu – Mont Aigoual (Gard) : Mondes sauvages - Iceberg, voyage avec les colosses éphémères, de Mike Magidson (France / 2025 / 52min / Arte France, Galatée Films)
Depuis les premières explorations polaires et une collision tragique avec le plus grand navire du monde, les icebergs évoquent souvent pour l’homme « moderne », le dernier refuge des ours blancs en voie d’extinction et le dérèglement climatique. Partant de l’hypothèse que les icebergs sont des êtres vivants comme les autres, le philosophe Olivier Remaud nous invite à regarder autrement ces colosses, de leur « naissance » spectaculaire au pied de leur « mère » glacier à leur longue dérive en mer, jusqu’à leur disparition. Pour compléter les points de vue de scientifiques, quelques chasseurs et pêcheurs inuits accompagnent ce voyage.
– Vendredi 22 août : Belvédère de Blandas – Cirque de Navacelles (Gard) : La Route, de Marianne Chaud (France / 2025 / 1h30min / Arte France, Zed Zooethnological documentaries )
Au cœur des montagnes de l’Himalaya, Le Zanskar est un royaume millénaire. Dans cette enclave isolée, la plus haute vallée peuplée du monde, 12.000 Zanskarpas vivent en autarcie absolue. Pour mettre un terme à cet isolement, le gouvernement Indien a engagé un de ses chantiers les plus spectaculaires avec la construction d’une route. Après 10 ans sans être retournée dans sa région de prédilection, l’anthropologue Marianne Chaud a séjourné six mois dans ces montagnes. En caméra subjective, elle a suivi le quotidien des travailleurs de la route. Discussions naturelles et confessions spontanées nous invitent à rencontrer de façon intime ces villageois et villageoises, partagés entre l’envie de préserver leur mode de vie agricole et le besoin de gagner de l’argent en se consacrant à ce chantier.
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