11 juin 2024 à 10h12 par Fanny Paul

Dans le Cantal, le groupe Renaissance au travail

Après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée par Emmanuel Macron, Renaissance s'active pour proposer des candidats.

TOTEM

Y aura-t-il un front républicain pour les élections législatives ? La majorité présidentielle tente de mettre en échec le RN de Jordan Bardella, candidat déclaré à Matignon.

Projet

Dans le Cantal « Renaissance » tente donc de trouver des partenaires. Nicolas Authier le président Renaissance dans le Cantal : " Il était dit qu'il n'y aurait pas de candidatures opposées à des membres d'un parti de la sphère républicaine, à condition qu'ils adhèrent à un projet commun. Concrètement, nous sommes en train d'échanger avec les différents partenaires de la majorité présidentielle et les différents partis et partenaires, pour proposer des candidatures sur les deux circonscriptions du Cantal aux élections législatives. C'est toujours important de connaitre les personnes qui se présentent, mais c'est quand même le projet, qui est aussi important que le candidat lui-même."

Les investitures débutent ce mardi soir. De son côté, la gauche souhaiterait s'unir malgré ses très fortes divergences, vers « un Front Populaire », contre l’extrême droite.

Convergeances

Quelles alliances pour la majorité présidentielle ? Les partis politiques sont pour l'instant dans l’effervescence. Pour une mobilisation du front républicain, les négociations nationales vont bon train. Nicolas Authier explique que des "points de convergeance existent sur certains sujets. Renaissance est un groupe centriste, il a la capacité d'aller du centre-gauche au centre-droit. Même si on a des divergeances, ça existe toujours en politique. Mais nous sommes capables, pour l'intérêt général de trouver des consensus, y compris avec la gauche républicaine et la droite républicaine. On l'a déjà fait. et peut-être qu'il faut renforcer cette capacité là, en sortant des postures trop partisanes".

Dès dimanche soir, le président du parti Les Républicains Eric Ciotti écartait toute alliance avec la majorité présidentielle.