Crash d'avion dans le Cantal : la chaine d'alerte et de coordination a été testée

Les pompiers de l'aéroport d'Aurillac n'ont pas été prévenus de cet exercice. Ils sont les premiers sur place. David Perrier, directeur de l'aéroport :

Pour eux, c'était une vraie alerte ce matin..Les pompiers de l'aéroport sont les primo intervenants sur ce genre de d'accident puisqu'ils ont la technicité pour éteindre un feu d'avion et aller extraire les premières victimes. Nos pompiers arrivent en premier. Mais le relais est pris après par les pompiers du département.

Une bulle de sécurité est installée pour protéger les victimes. Un premier bilan est réalisé. L'ATR de la ligne Aurillac-Paris avait 22 passagers dont 3 membres d'équipage.Il y a  6 victimes en urgence absolue. Les autres sont décédés.  Pompiers, police, gendarmerie, service de préfecture sont présents.

Sandrine Delorme, la procureure du Parquet d'Aurillac, a fait le déplacement :

Je coordonne en ce qui va être l'enquête, c'est à dire sur quoi on part. Donc là c'est recherche des causes de la mort et des causes de blessures pour pouvoir rechercher s'il y a une responsabilité pénale à relever. J'ai dit  justement aux enquêteurs qu'on ouvrait une procédure en recherche des causes de blessures et de la mort.

Les victimes sont évacuées (vers l'aéroport, transformé en centre de secours pour l’exercice)  Un centre de crise s’organise en préfecture..

En fin d’intervention l’exercice est concluant du côté des secours..Le commandant Jean-François Carreaud  est chef du groupement du SDIS :

Globalement, on a une capacité de travail avec l'aéroport assez intéressante, d'autant plus que certains des personnels de l'aéroport sont aussi sapeurs-pompiers volontaires. Enfin, c'est un petit microcosme, oui, pour l'interservices, ça s'est très bien passé.

La chaîne d'alerte, la coordination interservices sont évaluées ainsi que la mise en œuvre du plan Orsec et  Enovi pour les procédures d'urgence. Un défrif sera fait le soir.

 Un tel exercice est obligatoire tous les 2 ans.