Communes rurales recherchent secrétaires de mairie

Ils ont un rôle indispensable surtout dans les petites communes rurales : les secrétaires de mairie se font entendre en ce moment et pour cause. Selon un dernier comptage, il en manquerait 2000 en France. Et d’ici 8 ans, un tiers d’entre eux vont partir en retraite. Mais le problème, c'est que la fonction de secrétaire de mairie ne fait plus recette. Il faut savoir que le métier n’est pas très attractif : ce sont en majorité des femmes, des agents de catégorie B à 64%, qui cumulent les taches et parfois sur plusieurs sites.

Un métier dur

Départ à la retraite non remplacé, crise des vocations, métier multitâches mal considéré, et en première ligne de la colère des habitants... Le ou la secrétaire de mairie s’occupe par exemple des budgets, de l’état civil, assure la gestion des paies, jusqu’au montagne financiers de certains dossiers. La question de la rémunération se pose mais aussi celle du statut comme le dit Christian Montin, le président de l’association des maires du Cantal

Je pense qu’il faudrait effectivement reconnaître un statut particulier à ce métier et il faudrait absolument engager des formations dédiées. Il faudrait des profils qui correspondent aux attentes de ses professions. Il ne suffit pas de proposer une formation, encore faut-il avoir des candidats, les bons profils.

Une formation solide et de bonnes bases

Face à la pénurie des formations voient le jour, mais sont-elles suffisantes et de qualité ? La réponse du président de l’association des maires du Cantal Christian Montin.

Les attentes d’une telle profession nécessite forcément d’avoir des gens qui ont déjà une solide formation de base, des capacités réelles. On ne peut pas s’improviser dans ses fonctions-là après quelques mois de formation. Il faut être tellement polyvalent, et cela demande tellement de qualités et de capacités... Il ne suffit pas d’ouvrir une formation pour avoir résolu le problème.

Ca passe dans le Cantal

Pas de catastrophe pour l'instant dans le Cantal, les communes s’adaptent. Selon l'association des maires du Cantal, elles font appel au centre de gestion de la fonction publique pour les remplacements. D’autres jouent la carte de la mutualisation.