Cantal : Pleaux cherche son artisan-boulanger

Un village sans boulangerie : cette réalité menace de plus en plus les territoires ruraux, notamment dans le Cantal. Pleaux en est l’exemple concret : la commune cherche activement un artisan boulanger pour maintenir ce service essentiel. Lors d’une réunion organisée à Aurillac, plusieurs acteurs de la filière ont échangé sur les moyens de faciliter ce recrutement. Christian Vabret, président de l’école de boulangerie artisanale d’Aurillac et de la fédération des boulangers du Cantal, se veut optimiste : « Nous travaillons depuis longtemps sur ce sujet, mais aujourd’hui nous utilisons des méthodes modernes de communication. Grâce aux réseaux sociaux et au vivier de notre école, nous espérons que Pleaux retrouvera un boulanger. »

Un métier irremplaçable

Malgré la concurrence des grandes surfaces et des chaînes, la boulangerie artisanale reste un pilier de la vie locale. « L’intelligence artificielle remplacera beaucoup de métiers, mais jamais le boulanger », confiait récemment un ministre africain à Christian Vabret. Ce métier de passion, qui transforme la matière en produit concret en quelques heures, répond à une demande captive et à un attachement fort des Français à leur boulangerie de proximité. "Bien sûr, il y a la concurrence des grandes surfaces, maintenant il y a. Il y a des chaînes de boulangeries qui se créent, mais rien ne remplacera l'humain en France. Il faut savoir que les gens sont très attachés à la boulangerie artisanale rurale."

Un enjeu national

En France, on compte encore plus de 30 000 boulangeries artisanales, dont une centaine dans le Cantal. Mais leur pérennité dépend de la mobilisation des élus, des professionnels et des outils modernes pour attirer de nouveaux talents. A Pleaux, la recherche continue.