Publié : 31 août 2025 à 8h00 par Tiphaine Coulon

Bronchiolite : début de la campagne de prévention pour les nourrissons

Le démarrage de la campagne de prévention est programmé ce lundi 1er septembre.

TOTEM

La campagne de prévention des bébés français contre le principal virus à l'origine de la bronchiolite va démarrer ce lundi 1er septembre en métropole et dans une large partie de l'Outre- mer. Elle durera jusqu'en début d'année prochaine. Entamée environ deux semaines plus tôt que l'automne-hiver précédent, la campagne s'articulera autour des deux mêmes traitements : pour les nouveaux-nés et enfants de moins d'un an, le Beyfortus (nirsevimab), un anticorps de synthèse injectable développé par AstraZeneca et commercialisé par Sanofi, et pour les femmes enceintes, le vaccin Abrysvo de Pfizer, qui s'administre en fin de grossesse.

La bronchiolite est due principalement au virus respiratoire syncytial (VRS), saisonnier. Généralement bénigne, la maladie peut entraîner des complications graves nécessitant une hospitalisation. Elle reste la première cause d'hospitalisation des nourrissons de moins d'un an. L'arrivée des traitements préventifs a cependant contribué à changer la donne ces dernières années. Pour la saison 2024-2025 dans l'Hexagone, l’épidémie de bronchiolite, de mi novembre à mi-janvier, a été "de plus courte durée (8 semaines) et de plus faible intensité que les précédentes épidémies", note le ministère de la Santé.

Quels sont les critères ?

Pour la nouvelle saison, les enfants nés à partir du 1er septembre et jusqu'à la fin de la campagne pourront recevoir une dose de Beyfortus en maternité quelques jours après la naissance. Le traitement sera alors pris en charge intégralement et sans avance de frais.

Pour les enfants nés entre février et août 2025, un rattrapage sera possible en médecine de ville. Dans ce cas, le traitement n'est remboursé qu'à 30 % par l'Assurance Maladie, mais peut l'être intégralement avec la complémentaire santé solidarité ou l'AME. Le reste à charge varie, sinon, selon la mutuelle, si les parents en ont une.

Pour les femmes enceintes souhaitant se faire vacciner (au 8ᵉ mois), le vaccin Abrysvo est pris en charge à 100 %.

(Avec AFP).