5 mars 2024 à 8h21 par Fabien Taccard-Blanchin

B.Checchin succède à J.B Gibert chez les Jeunes Agriculteurs Tarn-et-Garonne

En pleine crise agricole, le syndicat des Jeunes Agriculteurs du Tarn-et-Garonne organisait ce lundi son assemblée générale. L’occasion de nommer son nouveau président, Benjamin Checchin.

Jean-Baptiste Gibert et Benjamin Checchin, vice-président et président des JA82
Jean-Baptiste Gibert et Benjamin Checchin, vice-président et président des JA82
Crédit : FTB - TOTEM

 

« Je monte sur le vélo en cours de course, on fera en sorte de passer la ligne d’arrivée. » Benjamin Checchin, agriculteur à Saint-Paul d’Espis, vient d’être officiellement nommé président du syndicat des Jeunes Agriculteurs. Il reprend le flambeau en pleine crise agricole, et ce quelques jours seulement après la fermeture du Salon International de l’Agriculture (SIA).

« On va pousser les dossiers en cours pour clore tous les sujets en notre faveur. L’eau, l’indemnisation des intempéries, le revenu dans les exploitations, tout pour l’élevage. On a tous les sujets réunis dans les négociations, qu’on continuera à apporter ».

Présent durant le SIA la semaine passée, Benjamin Checchin avait notamment interpellé le premier Ministre, Gabriel Attal, à deux reprises.

« On est allé à Matignon, ça avance. On sent qu’on est écouté le Tarn-et-Garonne, ça change comparé à 2-3 mois. »

 

3 ANNÉES DE CRISE

Benjamin Checchin succède à Jean-Baptiste Gibert, en poste depuis 2021.

« Les 3 années que j’ai vécu au sein du syndicat, ç’a été 3 années de crises. Ça a été très compliqué pour tous les agriculteurs et nous responsables syndicaux ».

S’il fait une totale confiance en son successeur, Jean-Baptiste Gibert continuera de l’épauler en restant son vice-président au niveau départemental. Alors que lui prend des responsabilités au niveau régional.

 

Enfin, si le syndicat vient de lever le barrage sur l’autoroute A62, il prévient : le mouvement n’est pas terminé. Et s’il faut bloquer à nouveau les autoroutes, ils le feront.

« Si on n’est pas entendu, on peut se fâcher. Jusqu’à maintenant on a été assez calme. Ils savent qu’on est capables de bien pire. Et s‘il faut en arriver à des extrêmes, on le fera. » 

Une nouvelle échéance a été donnée depuis les dernières annonces gouvernementales, les agriculteurs attendent de nouvelles preuves autour du 18 aout.