Publié : 17 juin 2025 à 18h13 par La rédaction
Aurillac : une liste communiste pour les élections municipales ?
Le parti met ses conditions avant une possible union des forces de gauche.
/t:r(unknown)/fit-in/1100x2000/filters:format(webp)/medias/ghkOL68kap/image/IMG202506171134231750173538908.jpg)
Sébastien Prat (à droite) et des membres du PC du Cantal.
Crédit : Joëlle Mege / Totem
Les communistes ouvrent le bal de la campagne pour les élections municipales à Aurillac (Cantal) en 2026. Une liste d’union des forces de gauche, comme en 2020, n’est pas exclue, à ce stade, pour le PCF dans la ville préfecture. Mais en l'absence d'accord, le PCF a les moyens de partir seul. Le parti met des conditions à cette union, à savoir sa proposition d'un tarif social sur le prix de l'eau.
La mobilité est aussi un thème cher au chef de file des communistes Sébastien Prat (par ailleurs, en charge des mobilités à Aurillac Agglo) : "La friche Engie doit être l'occasion de réduire notre nombre de stationnements en centre-ville, mais en même temps de promouvoir les modes de déplacement doux avec le vélo, pourquoi pas des voies vélo, bus. C'est aussi l'occasion de réussir ce schéma communautaire des mobilités, c'est-à-dire mettre les transports collectifs cadencés, avec de la fréquence, avec un tarif abordable dans les bus. Pourquoi pas gratuit d'ailleurs, avec des parkings relais aux extérieurs d'Aurillac et dans les communes de l'agglomération pour pouvoir poser sa voiture, prendre le vélo, prendre le bus, sa trottinette électrique ou marcher. En tout cas pour réduire le nombre de voitures individuelles dans le centre-ville d'Aurillac, apaiser le centre-ville, continuer à le piétonniser et se réapproprier l'espace public", explique Sébastien Prat, en charge des transports à Aurillac Agglo.
La question de l'insécurité devrait aussi être au centre des débats. "Nous ne sommes pas pour l'angélisme en disant qu'il ne se passe rien, nous sommes au courant des problématiques. Mais en même temps, nous ne sommes pas pour un émoi généralisé et en noircissant le tableau. C'est un sujet à traiter avec des parts locales, la police municipale par exemple. Nous ne sommes pas contre une augmentation de leurs moyens, une augmentation de leurs effectifs, dans le cadre de leurs missions. Et non, la police municipale n'a pas à déborder sur la police nationale. Il faut que la police nationale, et c'est le deuxième point, prenne son rôle, ait les moyens pour le faire. Mais avoir une réponse politique et savoir d'où d'où viennent tous ces problèmes et les traiter localement, nationalement et de manière globale".
/t:r(unknown)/fit-in/300x2000/filters:format(webp)/filters:quality(100)/radios/totem/images/logo_7Wsh76Ykog.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/ghkOL68kap/image/IMG_20251203_164321_11764786671789-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/ghkOL68kap/image/PALAIS_JUSTICE_TULLE1705447696924-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/radios/totem/import/images/phototheque/Auvergne/train.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/ghkOL68kap/image/WhatsApp_Image_2025_08_26___19_09_48_b40ab9091756230967792-format1by1.jpg)