Publié : 19 juin 2025 à 9h06 par Joëlle Mège avec FP

A Aurillac, la sécurité routière, "c'est l'affaire de tous"

La préfecture du Cantal a organisé hier les premières assises départementales de la sécurité routière.

Sécurité routière à Aurillac 18 06 25
Sécurité routière à Aurillac 18 06 25
Crédit : Joëlle Mège

Mercredi 18 juin, un village de la sécurité routière a été installé dans la cour de la préfecture et place Erignac à Aurillac pour sensibiliser jeunes et moins jeunes. Il faut dire que les chiffres ne sont pas bons avec 13 accidents mortels en 2024 dans le département et déjà 3 depuis le début de l’année. Philippe Loos, le préfet du Cantal

Nous vivons tous ensemble sur la route, donc nous sommes tous responsables, tous concernés par nos comportements. Trois décès, on ne sait pas combien on en a évité par nos actions, par les actions de prévention. Les actions de répression aussi, puisque les gendarmes et les policiers sont au bord des routes 24 h sur 24, 7 jours sur 7. J'ai en mémoire un certain nombre de gros dépassements de vitesse qui font l'objet de suspension administrative de permis de conduire et d'ailleurs depuis l'année dernière, on enregistre une augmentation exponentielle du nombre de suspensions de permis de conduire, ce qui prouve qu'il y a beaucoup encore de pédagogie à faire.

Ateliers

Dans les jardins de la préfecture, le public est sensibilisé aux gestes de premiers secours ou encore aux conduites addictives avec lunettes de simulation, alcool et stupéfiants. Certains s'essayent à l'éthylotest. Des intervenants départementaux de sécurité routière animent quelques stands. Jean, 8 ans, est désormais incollable sur les consignes de sécurité en trottinette. " Mettre un casque, la vitesse limitée du véhicule est à 25 km/heure, faut être visible et faut avoir des systèmes de freinage".

Les plus grands eux, sont sensibilisés aux risques routiers professionnels. Céline Joigny, chef du bureau éducation et sécurité routière à la préfecture explique que les suspensions de permis en hausse dans le département, ont des enchainements pas toujours soupçonnés "C'est pas juste un retrait de permis, il y a des conséquences administratives, il y a des conséquences financières, il y a des conséquences sociales, des conséquences professionnelles, des conséquences personnelles".

Dernier stand, l'établissement d'acceuil médicalisé de Pierrefort. Karine Colle aide à la reconstruction de personnes victimes d'accidents de la route. "Ca peut changer une vie. La vie des personnes et de leurs proches également. Mais c'est un parcours compliqué, long pour certains, un travail de de longue haleine."

Une journée réussie pour ses premières assises départementales sur la sécurité routière qui en appelle d'autres.