1er juin 2023 à 19h48 par Stéphane Jacquemin

3 mois de prison avec sursis pour avoir tué le chat de son voisin

Les faits se sont déroulés l’été dernier à Saint Aulaire, le prévenu, un homme âgé de 84 ans, comparaissait ce jeudi matin devant le tribunal correctionnel de Brive.

Chat
Crédit : Photo d'illustration Pexels

Excédé par la présence d’un chat à proximité de son jardin, il tue l’animal à coup de fusil.

Les faits remontent au 12 août dernier, ils se sont déroulés à Saint Aulaire, au niveau de la route de Bellevue. Vers 21h, le propriétaire du chat (ce dernier est parti du domicile) entend un coup de feu. Il retrouvera son chat le lendemain matin, mort, étendu près du poulailler de son voisin. L’homme, un octogénaire reconnaît tout de suite l’avoir tué.

 

L’épilogue de cette histoire s’est conclu ce jeudi matin devant le tribunal correctionnel de Brive.

Le prévenu, un homme âgé de 84 ans était jugé pour atteinte à la vie d'un animal domestique, il a été condamné à 3 mois de prison avec sursis. Il est également condamné à une interdiction à vie de détenir un animal et ne pourra plus détenir d’armes pendant 5 ans.

Enfin il devra s’acquitter de 500 euros à la victime, le propriétaire du chat, et de 1000 euros à 2 associations de défense d’animaux qui se sont portées partie civile dans ce dossier, la Fondation Bardot et l’association Stéphane Lamart.

 

« Un fait divers qui hier, aurait été classé sans suite et se retrouve aujourd’hui devant le tribunal ».

Maître Chrystèle Chassagne a défendu le plaignant. Cette avocate bénévole de la SPA depuis plus de 20 ans se félicite de l’évolution de la Justice en la matière :

 

« Moi je me réjouis qu’aujourd’hui il y ait des comparutions de prévenus qui ont commis des maltraitances, des actes de cruauté sur animaux, c'est parce qu’il y a  une évolution de la Justice, de la société. Moi quand j’ai débuté, il y a 30 ans, malheureusement c’était des dossiers qui étaient classés et les tueurs d’animaux le faisaient en toute impunité. Il faut que ça continue ainsi parce que ça ne peut plus rester dans la banalité ».