Publié : 6 mars 2017 à 10h53 par La rédaction
La création des groupements entre hôpitaux ne passe toujours pas
Aveyron À l'appel de FO et la CGT, les agents des hôpitaux se sont mobilisés ce lundi contre la mise en place des Groupements hospitaliers de territoire.
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Les syndicats sont vent debout contre les Groupements hospitaliers de territoire (GHT), c'est-à-dire des regroupements de plusieurs hôpitaux dans un même ensemble, pilotés par un établissement support. Une mesure voulue par le gouvernement et mise en place depuis le 1er janvier.
En Aveyron, l'hôpital Jacques Puel de Rodez supervise notamment l'activité de ceux de Villefranche-de-Rouergue, Decazeville et Espalion. Ce regroupement est toujours en construction et doit permettre une meilleure offre de soins et aider les structures à se développer. Il est censé également favoriser le déplacement des équipes médicales au plus près des patients.
Mobilisation à Rodez
Ce n'est pas le point de vue de FO et de la CGT, qui ont décidé d'appeler les salariés de ce groupement à se réunir ce lundi sur le parvis de l'hôpital de Rodez à partir de 10 heures. "Pour le moment, nous n'avons que des documents de projet", explique Christine Robert, secrétaire départementale Santé FO, "mais on voit l'apparition d'équipe soignante médicale territoriale".
Ces équipes sont amenées à se rendre "sur tous les établissements" du GHT de Rodez. "Dans ce projet médical, on voit aussi disparaître la maternité de Decazeville qui serait transformée en service de périnatalité", dénonce Christine Robert. "Des pans entiers de services vont être redistribués."
"Des pans entiers de services vont être redistribués."
- Christine Robert, secrétaire départementale Santé FO
"Selon les pathologies du patients, il sera amené à aller à Villefranche, St Geniez ou encore Espalion", poursuit la secrétaire départementale Santé FO.
"Des surcoûts"
Les syndicats craignent la dispersion des services, des fermetures de lits et une dégradation des conditions de travail des personnels soignants. Pire, pour eux le GHT ne remplirait pas son objectif premier, celui de faire des économies.
"C'est plutôt des surcoûts pour les hôpitaux puisqu'il va falloir mutualiser bon nombre d'activités", souligne Christine Robert. Avec la disparition de certaines activités dans les hôpitaux, "les établissements vont être privés de certains financements".
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