Primaire de la gauche : les réactions en Occitanie

Sur quelque 1,33 million de bulletins dépouillés, Benoît Hamon arrive en tête avec 36,3% des voix, suivi de Manuel Valls avec 31,1%. Suivent Arnaud Montebourg, avec 17,5% des suffrages, puis Vincent Peillon (6,8%).

Les trois candidats issus des partis partenaires du PS pour cette primaire ferment la marche, avec 3,8% pour François de Rugy (Parti écologiste), 2% pour la Tarn-et-Garonnaise Sylvia Pinel (PRG) et 1% pour Jean-Luc Bennahmias (UDE).

"Deux conceptions s'affrontent"

Avec ce résultat, "c'est deux conceptions qui s'affrontent", explique sur TOTEM André Mellinger, le maire de Figeac. "Un certain nombre d'espoirs avaient été suscités avec l'arrivée de François Hollande au pouvoir mais, un certains nombre d'électeurs ont été déçus."

Ecoutez la réaction d'André Mellinger, le maire de Figeac.

Pour l'élu lotois, "un nouveau combat démarre, il y a deux choix entre un réalisme qui est un peu limitant et, de l'autre côté, des espoirs qui sont de vieux espoirs portés par la gauche."

"Le peuple de gauche a jugé"

"Je pense que le peuple de gauche a déjà jugé l'expérience de Manuel Valls", explique Monique Bultel-Herment, première adjointe à la mairie de Rodez, invitée ce lundi matin de la matinale Occitanie de TOTEM. 

Ecoutez la réaction de Monique Bultel-Herment, première adjointe à la mairie de Rodez.

Concernant la montée d'Emmanuel Macron, qui a choisi de ne pas participer à cette primaire, "j'y vois un bilan socialiste au gouvernement qui n'a pas su convaincre", d'après Monique Bultel-Herment. "Sinon, il n'y aurait pas autant d'offres politiques alternatives".

D'ici là, les deux finalistes de la primaire de la gauche se retrouveront mercredi soir pour un ultime débat. Le second tour aura lieu dimanche.

Interview : Jean-Charles Virlogeux