Que faire en cas d'incendie, d'inondation ou d'accident chimique ?

Savoir comment réagir en cas d'inondation, d'incendie, de risque chimique ou bien d'accident de voiture... c'est ce que l'on appelle aujourd'hui la résilience. Partout en France, des événements sont organisés autour de cette notion, à la demande de l'Etat, pour sensibiliser les citoyens aux bons comportements en cas de crise. En Lozère, c'est au Monastier (commune de Bourgs-sur-Colagne) qu'un rallye de la résilience s'est tenu ce mercredi 8 octobre.

Le public était invité à faire un rallye du risque en passant sur les stands de la Croix rouge, la prévention routière, l'office français de la biodiversité, ou bien les pompiers...

L'équipe de sauvetage aquatique a également simulé une intervention, pour secourir un homme dans la rivière la Colagne.  Pour Ludovic Roume, référent sauveteur aquatique de Lozère, ces actions de sensibilisation sont très utiles.

C'est bien de sensibiliser les gens à tous ces risques là puisqu'on voit que de plus en plus de gens prennent des risques inconsidérés, comme traverser des ponts submersibles, ils se font emporter par les crues. On a tellement moins souvent de ces phénomènes qui se produisent sur notre département que du coup les gens n'en ont plus peur et prennent des risques inconsidérés qui nous obligent à aller leur porter secours et de ce fait à prendre des risques pour pouvoir les sauver. Notre équipe intervient sur les lacs, en rivière... L'année dernière, on a essentiellement fait sur les épisodes cévenols. Et après, on intervient en appui de nos collègues pour des pollutions, pour aider à faire traverser une victime sur un cours d'eau... 

La spécialité aquatique existe depuis une dizaine d'années sur le département. Dix-neuf sapeurs-pompiers volontaires sont formés. Ils interviennent en milieu aquatique 10 à 20 fois par an.

Aux côté des pompiers, de la croix rouge, de la prévention routière et de la prévention des incendies, l'Office français de la biodiversité tenait un stand. A quels risques peuvent-il sensibiliser ? Yannick Hermet, technicien de l'environnement, a répondu au micro Totem d'Hélène Gosselin

Les risques de disparition de la biodiversité sont extrêmement importants. Il y a pas mal de mesures qu'on peut mettre en place, et qui vont préserver la biodiversité, qui a un rôle important à jouer aussi pour l'humain, pour la production d'oxygène, la production de nourriture... On explique des possibilités d'aménagement sur du bâti, au cœur des villages, au cœur de nos habitations. Ça peut être la pose de nichoirs, la pose de dispositifs qui permettent l'implantation de chiroptères, des dispositifs qui permettent à des reptiles ou des amphibiens de sortir quand ils tombent dans une mare... Il y a énormément de systèmes qui favorisent la biodiversité, qui existent, qui sont développés mais qui sont méconnus. 

Le bâtiment de l'OFB à Mende est d'ailleurs un modèle en terme d'aménagement pour la préservation des espèces.