Publié : 22 septembre 2025 à 5h00 par Tiphaine Coulon

Procès Jubillar : comment gérer l'engouement ?

Plus de 300 journalistes sont accrédités et le public devrait, lui aussi, venir en nombre.

Le tribunal d'Albi (Tarn).
Le tribunal d'Albi (Tarn).
Crédit : Tiphaine Coulon / TOTEM

Les responsables de la cour d'appel de Toulouse, en charge de l'organisation du procès Jubillar à Albi (Tarn), ont indiqué avoir pris, compte tenu du l'intérêt autour de cette audience, des mesures spécifiques pour assurer un "cadre propice à des débats sereins".

"Nous savons que ce procès suscitera un fort engouement, nous ne pourrons bien évidemment pas accueillir toutes les personnes qui pourraient se présenter mais la publicité des débats est assurée", a assuré à l'AFP Nicolas Jacquet, procureur général auprès de la cour d'appel qui précise qu'une "soixantaine de places" sont réservées au public. Pour l'accueillir, tout comme les quelque 300 journalistes accrédités, une salle de retransmission a été mise en place au sein du tribunal d'Albi, à proximité de la salle de la cour d'assises où se déroulera le procès, et de "nombreuses réunions ont été tenues (...) "pour s’assurer d’un cadre propice à des débats sereins", a souligné Nicolas Jacquet.

Afin de faire en sorte que cette audience de quatre semaines se déroule sans incident, le procureur général ainsi que la première présidente de la cour d'appel de Toulouse, Chantal Ferreira, ont donné des précisions d'organisation. "Il est rappelé qu'il est strictement interdit d'enregistrer, de fixer ou de transmettre la parole ou l'image des audiences. Toute infraction sera poursuivie et le matériel utilisé sera confisqué. La peine encourue est une amende de 18.000 euros", ont-ils souligné.

Le procès Jubillar commencera chaque jour "à partir de 9 h", l'entrée se fera "de 08 h 15 à 08 h 45" et de "13 h 15 à 13 H 45 l’après-midi, dans la limite des places disponibles", ont détaillé les magistrats. "Afin de garantir la sérénité des débats, ces horaires sont impératifs" et "toute sortie du public est définitive", ont-ils précisé.

Cédric Jubillar, ouvrier en bâtiment de 38 ans, est accusé d'avoir fait disparaître dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 son épouse Delphine qui voulait le quitter. Il va comparaître devant la cour d'assises du Tarn, à partir de ce lundi et jusqu'au vendredi 17 octobre. 

(Avec AFP)