24 mai 2024 à 10h22 par Fanny Paul

"Pompidou, c'était un homme d'Etat, avec une vraie stature " : Laurent Wauquiez ouvre le colloque Pompidou à Aurillac

Le président de la région parle de celui qui avait compris qu'on ne fait pas une France qu'à partir des métropoles.

Colloque Pompidou
Colloque Pompidou
Crédit : Joëlle Mège

Georges Pompidou à l’honneur pendant deux jours à Aurillac. Un colloque intitulé Héritage et vision de Georges Pompidou s’est tenu hier, et se tient encore aujourd’hui au centre des congrès à Aurillac à l’initiative du département.

Origines agricoles

Laurent Wauquiez était présent hier. Le président de la région a évoqué l’ancrage territorial de l’ancien président originaire du Cantal et les leçons à tirer de l’héritage Pompidou. Un homme inspirant pour Laurent Wauquiez : "C'est notre président, c'est l'auvergnat qui n'a jamais oublié qu'il venait d'Auvergne, c'est celui qui chérissait ses origines agricoles, c'est celui qui détestait qu'on critique la ruralité. C'est celui qui a fait le lioran, qui a mis les routes. C'est celui qui avait compris qu'on ne fait pas une France qu'à partir des métropoles. Et il faisait le lien entre les deux. Et je trouve que dans cette période où on a trop l’impression de politiques qui sont coupés, qui ne comprennent plus les Français, et bien Pompidou c’était un homme d’État, il avait une vraie stature, c’était un vrai président de la république. Il faisait pas semblant d’être autre chose, il jouait pas à la comédie. Mais il aimait les gens."

S'inspirer de Pompidou en 2024

Laurent Wauquiez pense que Georges Pompidou est encore très actuel. "Je pense qu'il y a de très belles leçons du président Pompidou. On aime l'industrie et l'agriculture. Et si on veut que les Français aient du pouvoir d’achat, et bien il faut récompenser le travail et l’effort. On a besoin d’un Etat qui protège pour que la France aille bien. Il faut des bons services publics, mais il faut aussi encourager l’entreprise. Vous ne construisez pas la réussite en sacrifiant la ruralité. Ce sont quand même des extraordinaires messages. On ne fait pas l'environneent en important des produits venus d'ailleurs. D’ailleurs pour moi, c’est le président qui me parle le plus".

Au programme : une table ronde sur Georges Pompidou et la diplomatie, une réflexion de Gaspard Koening sur Pompidou et la nature. Un témoignage de Laurent Le Bon qui abordera l’homme de culture, avant le discours de clôture de l’ancien président Nicolas Sarkozy.

Au micro totem de Joëlle MEGE.