Publié : 6 octobre 2025 à 20h30 par Hélène Gosselin
Deux syndicats agricoles s'invitent au parc des loups du Gévaudan
Ils voulaient vérifier les registres du parc pour s'assurer qu'aucun loup ne s'en échappe pour attaquer les troupeaux
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Il y a quelques jours, ils alertaient sur le nombre de loups et d'attaques en Lozère. Des éleveurs de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs se sont rendus ce lundi matin au parc des loups du Gévaudan pour demander des comptes.
Un groupe d'une quinzaine d'agriculteurs a mis la pression ce lundi 6 octobre au matin, pour entrer dans le parc des loups du Gévaudan, qui était fermé au public.
Jean François Maurin est le représentant de la FDSEA :
On est venu pour contrôler les registres, pour savoir si la population de loups était bien enregistrée. En fait, cette action fait suite au problème qu'il y a eu en 2016 où le grillage avait été troué. Nous voulons être sûrs que les loups ne puissent pas sortir du parc et qu'ils n'attaquent pas nos troupeaux.
Pour Hervé Boudon, président Départemental des Jeunes agriculteurs, "quand c'est flou, il y a un loup".
Le discours de l'État, notamment au dernier Comité grand prédateur où ils se sont dit dépassés par la situation du nombre de loups en Lozère et ils n'arrivaient pas à expliquer le nombre de loups dans certaines zones, a laissé penser aux éleveurs toutes sortes de choses. Et dans ces cas-là, il vaut mieux venir voir ce qui se passe directement plutôt que de laisser enfler les rumeurs qui durent déjà depuis quelques temps.
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Sur place, les agriculteurs ont pu accéder au fameux registre et discuter avec les équipes du parc. Roger Crueize est le directeur de la société d'économie mixte de la Lozère, la Selo, qui en a la gestion :
Les loups à l'intérieur du parc animalier, ils sont comptés, ils sont pucés, on respecte la réglementation et on sait très précisément le nombre de loups. Il n'y a aucun loup qui s'échappe, donc il faut éviter toutes les rumeurs. Par ailleurs, tous les loups qui ont été tués à l'extérieur ne correspondent en aucun cas aux typologies de loups que nous avons au parc. Donc, il y a bien deux choses différentes et à la Selo, nous sommes solidaires des agriculteurs.
Les loups qui évoluent dans la nature lozérienne sont de souche italienne. Les autorités parlent de quatre meutes et d'une vingtaine de loups. De leur côté, les syndicats estiment qu'il y a sept à dix meutes, c'est-à-dire de cinquante à quatre-vingt loups dans le département.
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