5 février 2024 à 9h47 par Fanny Paul

"Les infractions qui sont commises dans le centre-ville d'Aurillac nous préoccupent" : le procureur de la République d'Aurillac fait sa rentrée

Paolo Giambiasi le Procureur de la République d'Aurillac a tiré le bilan des affaires en 2023.

Tribunal de commerce d'Aurillac
Tribunal de commerce d'Aurillac
Crédit : Joëlle Mège

Vendredi 2 février 2024, c'était séance de rentrée du tribunal judiciaire d’Aurillac. L’occasion de faire un bilan des procédures en 2023 : 6000 étudiées par le parquet. Certaines avec des peines parfois lourdes, comme les violences intrafamiliales ou les trafics de stupéfiants. Paolo Giambiasi le Procureur de la République d'Aurillac :"Dans ces infractions, il y a une priorité très forte qui est donnée aux violences dans le cadre intra-familial et aux affaires sexuelles. Et puis ce sont des infractions qui sont par nature très graves et sur lesquelles on enquête le plus rapidement possible. On est particulièrement ferme avec des peines de prison qui sont très lourdes pour les faits de nature intra-familiale. Il y a par ailleurs le trafic de stupéfiants qui est aussi une priorité avec des peines très ferme prononcées aussi. Et puis les infractions qui sont commises, notamment dans le centre-ville d’Aurillac qui nous préoccupent".

 

Affaire d'atteinte à l'environnement

Paolo Giambiasi poursuit sur d'autres affaires, tout aussi importantes aux yeux du procuteur de la République d'Aurillac : "On est aussi très attentif à d’autres types d’affaires qui font peut-être moins parler mais qui sont importantes pour nos concitoyens, que sont les affaires d’atteinte à l’environnement, les affaires économiques et financières, puisque les escroqueries puisque la pollution Puisque ce type d’affaires crée des préjudice très concret pour nos concitoyens et on n’y apporte une attention toute particulière."

Manque de moyens

Le tribunal d’Aurillac manque de moyens humains. Le Procureur de la République a pointé du doigt les extractions judiciaires, opérations par lesquelles un détenu est conduit sous surveillance en dehors de l’établissement de détention. L’an passé des détenus ont dû être relâchés, car non présentés devant le tribunal. "Ce n’est pas acceptable" a indiqué Paolo Giambiasi, le procureur.