7 avril 2023 à 19h36 par Tiphaine Coulon

La santé au menu du déplacement d'Elisabeth Borne en Aveyron

La Première Ministre était en Aveyron ce vendredi 7 avril, pour une visite sur le thème de la santé. Elle s'est rendue à la maison de santée de Salles-Curan, avant de rejoindre l'hôpital de Rodez.

Elisabeth Borne en visite à l'hôpital de Rodez (Aveyron) le 7 avril 2023.
Elisabeth Borne en visite à l'hôpital de Rodez (Aveyron) le 7 avril 2023.
Crédit : Tiphaine Coulon / TOTEM

S’inspirer des bonnes pratiques pour les dupliquer. C’était le but de la visite d’Elisabeth Borne ce vendredi 7 avril en Aveyron. La Première Ministre était accompagnée du ministre de la Santé, François Braun et de la ministre déléguée chargée de l’organisation des soins, Agnès Firmin le Bodo.

Une rencontre avec des soignants a eu lieu à la mi-journée à l’hôpital de Rodez, mais avant cela, la délégation s’est rendue à Salles-Curan. Elisabeth Borne et ses ministres ont pu visiter la maison de santé et évoquer avec les praticiens les difficultés qu’ils rencontrent aujourd’hui pour exercer leur métier.

On ne souffre pas ici, mais on est l’arbre qui cache la forêt”, a souligné le docteur Alexandre Darcourt-Lezat. Il explique qu’à quelques kilomètres seulement de Salles-Curan, des patients se retrouvent sans médecin traitant, faute de place.

À l’issue de l’entretien, Elisabeth Borne a annoncé la signature d'un décret pour donner plus de marge de manœuvre aux agences régionales de santé. "C'est comme ça, en laissant place à des initiatives locales, en permettant de construire des solutions adaptées aux territoires, qu'on pourra répondre aux préoccupations des Français"

Adapter les règles à la réalité du terrain va forcément dans le bon sens pour Sébastien Combès, généraliste dans le sud-Aveyron. "Tout était très encadré, notamment pour l'imagerie. On ne pouvait pas avoir trop d'imagerie en fonction de la population.  Cela va changer et cela va dans le bon sens", se réjouit le praticien.

Elisabeth Borne a évoqué la possibilité d’installer plus de scanner ou d’IRM sur certains territoires, ou de maintenir certains services de chirurgie, même si les règles nationales disent le contraire.