La MHE gagne du terrain en France

Apparue dans les Pyrénées françaises il y a près d'un mois, la Maladie Hémorragique Epizootique qui touche les bovins remonte progressivement la France.

Depuis vendredi, l’ensemble du Lot, de l'Aveyron, le Tarn, le Tarn-et-garonne sont touchés, mais aussi le sud de la Dordogne, et le sud-Est de la Corrèze, une grosse partie de la Lozère, le Sud du Cantal et l'Ouest du Gard sont concernés par une zone réglementée, mise en place par le ministère de l’agriculture. Un foyer a également été détecté dans le Tarn. La zone pourrait s'étendre au fil des jours. Conséquence, les éleveurs de broutards qui destinent leurs bêtes à l’exportation pourraient être touchés.

Quels sont les signes cliniques de la MHE ?

Les signes cliniques de la MHE sont très proches de ceux de la fièvre catarrhale ovine et se manifestent principalement chez les bovins et les cervidés. La maladie se traduit notamment par de la fièvre, des ulcérations du mufle, du jetage (nez qui coule) et des boiteries. Les moutons, les chèvres et les camélidés sont réceptifs au virus (c’est-à-dire qu’ils peuvent s’infecter), mais ne présentent pas de signes cliniques (c’est-à-dire qu’ils ne sont pas malades). Il n’existe pour le moment pas de vaccin disponible. Le traitement des animaux est symptomatique c’est-à-dire qu’il vise à les aider à supporter la maladie et guérir.