23 février 2024 à 6h22 par Fanny Paul

L'abattoir d'Issoire désormais entre les mains du département du Puy-de-dôme

La municipalité d'Issoire et le département ont voté en faveur d'un abattoir qui passerait sous le giron départemental.

TOTEM

L’abattoir d’Issoire emploie 9 salariés, mais il est à l’arrêt depuis que le groupe stéphanois Despinasse a racheté en début d'année les dix magasins Tinel. Les magasins Tinel, ce sont 6 magasins en Haute-Loire, 2 dans le Puy-de-Dôme, Issoire et Ambert, et un dans le Cantal, à Saint-Flour. Le nouveau repreneur Despinasse, qui dispose de son propre site d’abattage, n’a pas souhaité reprendre la structure issoirienne. D’où les inquiétudes notamment du maire d’Issoire Bertrand Barraud qui avait tiré la sonnette d’alarme.

Solution départementale

Une solution a été trouvée avec la reprise par le département de l’outil de production. Désormais le nouveau modèle juridique reste à trouver, peut-être en associant partenaires publics et privés, et en concertation avec les autres abattoirs de proximité. Bertrand Barraud le maire d’Issoire estime qu'"il faut qu'il y ait une concertation avec l'abattoir d'Ambert, qui est sur un volume plus faible que celui d'Issoire et même aussi une concertation avec les territoires voisins. Celui de Brioude par exemple, c'est tout l'objet de la future étude, de savoir quels sont les potentiels, aussi bien avec les éleveurs, que celles et ceux qui achètent dans les abattoirs. A l'heure actuelle, les bêtes sont emmenées sur l'Allier ou la Haute-Loire, voir même beaucoup plus loin dans le Sud-Ouest ou au Nord du Massif central. Donc c'est pas logique et que malheureusement cela entraine des coûts supplémentaires, et illogique sur le plan du bilan carbone".

Le site n’échappera pas aux travaux. L’investissement qui avait été estimé par Tinel est à un peu moins d’un million d’euros.