Publié : 27 novembre 2024 à 7h44 par Fanny Paul

"Je suis curieux et impatient" : le nouveau directeur de la station du Lioran prend ses marques

Laurent Fillion est arrivé il y a 10 jours dans le Cantal.

Laurent Fillion
Laurent Fillion
Crédit : Le Lioran

On ne vient pas dans le Cantal par hasard. Le nouveau directeur de la station du Lioran, François Fillion, fort de ses 33 années d’expérience de la montagne, a posé ses valises dans le Cantal il y a une grosse semaine. Il connait le département puisque son épouse est originaire de la région sanfloraine, ce qui n’est pas sans lien d’ailleurs avec ce choix du Cantal.

"Une grande découverte"

A quelques jours de l’ouverture de la saison, dans quel état d’esprit est le nouveau directeur ? "Je suis curieux, (rires) parce que c'est une grande découverte pour moi. Une nouvelle station, un nouveau massif et puis impatient que la neige arrive, que le froid s'installe et qu'on puisse démarrer les installations. Je suis dans une phase de découverte, de dialogue. Moi, ça va être ça surtout la première saison, c'est de dialoguer et de comprendre les attentes, les contraintes des uns et des autres. La priorité, c'est quand même la préparation de la saison, et l'ouverture de la station". La station du Lioran doit ouvrir le 21 décembre mais peut-être avant, les deux week-ends précédents, si la neige est au rendez-vous !

Différences

Laurent Fillon se familiarise donc avec le Lioran. Un peu plus grand que la station qu’il dirigeait en Savoie, d’Arêches Beaufort. "C'est une station qui bénéficie d'un excellent enneigement. La différence se situe aussi à ce niveau-là. Mais il y a des équipements en neige de culture qui existent sur le Lioran qui n'existent pas à Arêches-Beaufort. Donc voilà, la, la station a su s'adapter je dirais. Une autre particularité également, et qui a fait que que je suis attiré par cette station du Lioran, c'est la transition qui a été entamée par rapport au changement climatique avec de nouvelles activités, de nouveaux équipements qui existent au lioran et qui n'existent pas dans les Alpes."

itw Joëlle MEGE