6 décembre 2022 à 17h58 par T.Coulon

Quel bilan pour l'opération nationale d'abandon simplifié d'armes ?

Tous nos départements L'opération d'abandon d'armes, organisée par le ministère de l'Intérieur s'est terminée ce vendredi 2 décembre. Les Français ont massivement répondu à l'appel, mais avec de fortes disparités selon les départements.

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Succès pour la première opération d'abandon d'armes organisée par le ministère de l'Intérieur du 25 novembre au 2 décembre. Les Français ont massivement répondu à l'appel, en déposant leurs armes ou en les enregistrant. Même si de grosses différences existent selon les départements.

Sans surprise, c’est à la campagne qu’il y avait visiblement le plus d’armes dans les foyers : la Dordogne, avec 1.948 armes abandonnées, fait partie des départements où l’État a le plus récupéré d’armes. Dans le Gard il y a eu aussi 1.800 armes ramenées mais surtout 700 qui ont été déclarées et conservées par leurs propriétaires.

La Corrèze et le Lot se distinguent comme les départements où il y a eu le plus d’armes abandonnées par rapport à la population. Au regard de ce critère, à l’inverse, le Gard mais aussi le Tarn-et-Garonne, où l’on trouve de grandes agglomérations, ont eu un taux d’abandon parmi les plus faibles.

Ces disparités entre villes et campagnes peuvent s’expliquer par le fait que la chasse est une activité logiquement plus répandue dans les territoires ruraux.

Selon le Ministère, au niveau national, plus de 150 000 armes, dont 140 000 armes à feu, ont été abandonnées et 50 000 armes jusqu'ici non déclarées ont été enregistrées dans le système d'information sur les armes (SIA) permettant la régularisation de leurs propriétaires.

Même si l’opération nationale a pris fin, l’abandon d’armes peut toujours se faire auprès des commissariats et brigades de gendarmerie, l’enregistrement d’armes aussi. Dans le cas contraire, les détenteurs d'armes peuvent tomber sous le coup de la loi.