Publié : 20 juillet 2023 à 16h54 par Fabien Taccard-Blanchin
Double meurtre de la rue Gamot à Montauban : décès de l’auteur présumé en prison
L’homme de 61 ans, accusé d’un double meurtre et d’une tentative de meurtre en novembre 2019 à Montauban, a été retrouvé mort dans sa cellule de la maison d’arrêt de Seysses. Il avait subi un malaise cardiaque lors de son procès aux assises en février 2023, contraignant la suspension de l’audience et son renvoi. Un procès qui n’aura finalement jamais lieu.
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Décédé durant sa détention. L’auteur présumé du double meurtre de la rue Gamot à Montauban le 14 novembre 2019, est décédé durant la nuit du 16 au 17 juillet dernier. L’homme de 61 ans, a été retrouvé par son codétenu dans sa cellule de la maison d’arrêt de Seysses (Haute-Garonne). Il s’agirait d’une mort naturelle, pour celui qui avait fait un malaise en février 2023, en plein interrogatoire lors de son procès aux assises de Montauban.
Ce coup de tonnerre du mois de février, avait eu pour conséquences la suspension et le renvoie de ce procès d’assises. Celui de ce mois de juillet entraîne donc l’absence totale d’un futur procès. Ce qui provoque des sentiments ambivalents du côté des Parties civiles, entre soulagement de ne pas revivre un nouveau procès aux assises, et profonde déception de ne pas voir le double meurtrier jugé coupable par la justice.
Pour autant, le déroulé du procès aux assises, même suspendu durant sa dernière ligne droite le 3 février dernier, avait dessiné les contours de cette tragique nuit selon Me Lheureux.
Et maintenant ?
Pas de suite judiciaire sur le volet de l’action publique, en revanche le volet civil devrait s’ouvrir. Et probablement plus rapidement que si un deuxième procès d’assises avait dû se tenir. L’action civile doit permettre pour les Parties Civiles d’obtenir une indemnisation.
Rappel des faits :
Le 14 novembre 2019, une femme de 38 ans, locataire de son appartement à Montauban, rue Gamot, est tuée en pleine nuit, ainsi que la petite amie de son fils, âgée de 18 ans. Le jeune homme de 18 ans, dans un premier temps considéré comme le principal suspect, manquera les obsèques des deux femmes. Mais l’enquête prend une autre tournure lorsque de l’ADN est retrouvée sur une paire de lunette dans la chambre du jeune couple. Celui du propriétaire du bien immobilier.
L’enquête dévoile alors la suite des faits, cet homme de 57 ans au moment des faits, était venu réclamer une dette de loyer impayé de près de 3.000 euros. Le tout équipé notamment d’un fusil à canon scié. Lors des perquisitions, des brouilleurs de smartphones ont été retrouvés chez le quinquagénaire. Laissant présager à une préméditation. C’était l’une des interrogations à laquelle le procès devait répondre : s’agissait-il d’un assassinat froidement préparé ?
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